Il est important de se préparer à cette expérience avec confiance. Il est souhaitable d’y penser sereinement plusieurs jours ou semaines avant, vous pourrez ainsi participer activement à votre cure .Votre décision a été prise, ne la remettez pas en cause malgré les doutes et les peurs qui peuvent advenir. Le jeûne est une expérience individuelle qui paradoxalement se vit mieux en groupe. C’est pourquoi il est idéal de jeûner à plusieurs, en dehors de son cadre habituel et d’être guidé. Le groupe porte chacun et chacun porte le groupe.
*Pour votre premier jeûne, vous pouvez vous procurer le livret de Sophie Lacoste « Mon cahier pour aller jeûner » éditions Mosaïque santé
Les paliers alimentaires : il est conseillé de commencer 6 jours avant voire plus tôt si vous en avez la possibilité, en diminuant progressivement votre alimentation afin de démarrer le jour J dans de bonnes conditions physiologiques. Le corps ainsi préparé vivra plus facilement cette transition.
Vous supprimerez progressivement les protéines (viande, poisson, œuf, tofu), les produits laitiers ainsi qu'alcool, café, thé ou autres stimulants, puis les féculents, produits laitiers, céréales, oléagineux, enfin toute alimentation solide. Le jour de votre arrivée: uniquement jus de fruits et jus de légumes.
Des explications plus détaillées vous seront envoyées pour vous aider à bien mener cette semaine de préparation au jeûne.
Méthode du Docteur Otto Buchinger, médecin allemand, créateur en 1953 de la clinique qui porte son nom au bord du lac de Constance, et qui reçoit toujours de très nombreux jeûneurs.
Eau naturelle et tisanes adaptées au jeûne, 2 à 3 litres à répartir dans la journée
Jus de fruits et bouillons de légumes fournissent à l‘organisme les nutriments nécessaires.
La marche complète le processus de détoxication et de vitalisation.
Cette phase est sans doute la plus importante et la plus délicate du jeûne. Les bienfaits du jeûne dépendent d’une reprise alimentaire très progressive! Il est vivement conseillé de s’accorder au moins 6 jours de reprise, autant que lors de la « descente » alimentaire qui a précédé le jeûne.
Penser à mastiquer et essayer de manger lentement et calmement. Redécouvrir les goûts et les arômes, exacerbés par le jeûne. Le tube digestif « se réveille » et les processus digestifs se remettent en route.
Manger son boire et boire son manger.
"Le problème fondamental, c'est le manque de conscience : nous mangeons sans faire attention à ce qui se passe." Dr Jan Chozen Bays.
Détoxination : Le jeûne permet d’accroitre la fonction d’élimination cellulaire et ainsi d’éviter un certain nombre de problèmes de santé chroniques.
Réparation tissulaire et vitalisation: Le jeûne économise l’énergie dépensée quotidiennnement par la digestion et le stress, réduisant ainsi la fatigue. Le corps dispose donc de cette énergie pour réparer et restaurer ses tissus.
Autolyse: pour ce nourrir, l’organisme puise dans ses réserves de graisse et peut également se nourrir de ses propres tissus excédentaires, usés ou pathologiques (tissus graisseux , kystes, etc.).
Régénération cellulaire: Notre patrimoine se renouvelle quotidiennement. Le jeûne favorise cette régénération cellulaire et permet de réduire la fatigue chronique.
Rééquilibrage organique et hormonal: en cas de déséquilibre les symptômes déjà existants peuvent dans un premier temps s’exacerber pour progressivement s’atténuer et disparaitre. L’activité fonctionnelle des principales voies d’élimination des déchets (reins, foie, poumon, peau, et gros intestin) est ainsi normalisée.
L’expression génétique : L’ADN propre à chacun, ne change pas mais sa manière de s’exprimer peut évoluer. Le jeûne influence fortement l’expression génétique en quelques jours. Il reprogramme ou tend vers la programmation initialement inscrite dans notre ADN, intelligence interne de notre corps.
Le jeûne diététique s’adresse à des personnes en bonne santé. Il est strictement contre indiqué en cas d’amaigrissement extrême, d’anorexie, d’hyperthyroïdie décompensée, d’artériosclérose cérébrale avancée, d’insuffisance hépatique ou rénale avancée, de grossesse ou d’allaitement, de dépendances (alcool, troubles du comportement alimentaire, drogues) d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, d’affections coronaires avancées, décollement de la rétine, psychose, diabète de type 1, maladies tumorales, et cancer avancé.
Si vous avez un traitement médical en cours, demander l’avis de votre médecin.